Maladie de Charcot-Marie-Dent de type 3 (CMT3) – Nouvelles de Charcot-Marie-Dent

La maladie de Charcot-Marie-Dent de type 3, ou CMT3, est un type rare et sévère de CMT qui commence dans la petite enfance. Elle est également connue sous le nom de maladie de Dejerine-Sottas sous ses formes les plus sévères, hypomyélinisation congénitale ou syndrome de Roussy-Levy. CMT3 est attribué aux mêmes mutations génétiques responsables de CMT1A (gène PMP22), CMT1B (gène MPZ), CMT1D (gène EGR2) ou CMT4 (gène PRX). Ainsi, génétiquement parlant, CMT3 peut ne plus être une désignation utile.

Symptômes

Les symptômes caractéristiques de la CMT3 sont graves, avec une atrophie musculaire généralisée et une faiblesse évoluant parfois vers un handicap profond, une perte ou une diminution des sensations (toucher, douleur ou chaleur), une courbure de la colonne vertébrale (scoliose), des arches élevées des pieds et éventuellement une légère perte auditive. Les symptômes peuvent commencer dans la petite enfance ou la petite enfance, avant l’âge de 3 ans, et progresser lentement. CMT3 peut éventuellement causer une invalidité grave.

Causes

La CMT3 est causée par des défauts génétiques qui perturbent la structure et la fonction des axones nerveux périphériques (fibres nerveuses qui transmettent les signaux nerveux du cerveau aux muscles moteurs et sensoriels) ou de la gaine de myéline (la couche riche en graisse recouvrant les axones nerveux périphériques qui aide à transmettre les signaux nerveux). Cela peut entraîner une dégénérescence axonale ou une démyélinisation (perte de myéline), perturbant la transmission des signaux nerveux du cerveau aux muscles et vice versa.

Les mutations du gène PMP22

CMT3 peuvent être causées par des mutations du gène PMP22 situé sur le chromosome 17, qui code pour la protéine de myéline périphérique 22, un composant critique de la gaine de myéline produite par les cellules de Schwann. Une protéine PMP22 altérée perturbe la structure et la fonction de la gaine de myéline. Cette forme de trouble commence généralement dans la petite enfance. Il se caractérise par une faiblesse et une atrophie musculaires et un développement retardé de la motricité.

Les mutations du gène MPZ

CMT3 peuvent également être causées par des mutations du gène MPZ situé sur le chromosome 1, qui code pour la protéine de myéline zéro. Cette protéine est un composant essentiel de la gaine de myéline. Les symptômes commencent pendant la petite enfance ou la petite enfance et comprennent un développement retardé de la motricité telle que la marche. La recherche suggère que les mutations MPZ à l’origine de cette forme sévère du trouble perturbent probablement la formation de la myéline au début du développement.

Les mutations du gène EGR2

CMT3 peuvent également être causées par des défauts du gène EGR2, situé sur le chromosome 10, qui code pour une protéine appelée réponse de croissance précoce 2. La protéine EGR2 se lie à l’ADN et active l’expression d’autres gènes importants pour la formation et le maintien de la gaine de myéline. La protéine EGR2 défectueuse ne peut pas se lier à l’ADN pour stimuler l’expression des gènes formant la myéline et de maintien de la myéline. Le résultat final est la perte de la gaine de myéline et une altération de la transmission du signal nerveux. Les symptômes sont graves, y compris les étapes motrices retardées commençant dans la petite enfance ou la petite enfance.

Des mutations du gène PRX

CMT3 peuvent également résulter de mutations du gène PRX situé sur le chromosome 19, qui code pour la périaxine. La périaxine est nécessaire au maintien de la myéline. Environ 10 mutations du gène PRX ont été associées à CMT3. Ces mutations entraînent une protéine périaxine anormalement courte qui ne peut pas maintenir la structure de la myéline. Le résultat est, encore une fois, une perte de myéline et une mauvaise transmission du signal nerveux.

Hérédité

Les gènes défectueux à l’origine de la CMT3 peuvent être hérités de manière autosomique dominante (une copie mutée est à l’origine de la maladie) ou autosomique récessive (mutations dans les deux copies de gènes).

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