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De nombreux croyants soutiennent que l’athéisme est nihiliste. Les athées répondent à cette affirmation comme s’il s’agissait d’une insulte personnelle. Cette réponse conduit naturellement à une question importante : Qu’est-ce que le nihilisme ?
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Le nihilisme existentiel est défini comme « la notion que la vie n’a pas de sens ou de valeur intrinsèque, et c’est sans doute le sens du mot le plus couramment utilisé et le plus compris aujourd’hui. » En termes simples, les nihilistes nient l’existence d' » absolus », du moins dans les domaines moral, politique ou social.
Les théistes ne sont pas d’accord. Ils proposent que ces constructions sociales soient orientées vers leur fin particulière qui reflète un bien absolu. Les croyants ne peuvent s’en tenir aux principes de la foi tout en acceptant la proposition selon laquelle une société peut être nourrie de manière fructueuse sans absolus moraux. Ils sont par leur nature particulière, des propositions mutuellement contradictoires. La négation de l’existence des « absolus » vicierait la vérité de Dieu et Son influence dans ce monde.
La ligne de démarcation entre les théistes et les nihilistes est de savoir s’il existe une chose telle que le bien et le mal « absolus ». Les religions s’efforcent d’utiliser la foi comme une « boussole » pour naviguer dans les cultures vers le « bien commun » et éviter les dangers du « mal ». Selon quelles « normes » les nihilistes postmodernes naviguent-ils dans des eaux turbulentes? La solution proposée est de dire que nous « saurons » quoi faire en fonction de la situation du moment, guidés par une conscience collective innée de ce qui constitue le bien et le mal. Pourtant, ces talents humains ont échoué à maintes reprises dans les sociétés et les cultures.