Charles Hermite (24 décembre 1822 au 14 janvier 1901) Hermite était un mathématicien français qui a apporté d’importantes contributions à plusieurs branches des mathématiques, notamment la théorie des nombres, les fonctions elliptiques et les polynômes orthogonaux. Une grande partie de son travail a des applications en physique moderne. Par exemple, en mécanique quantique, tous les « observables » (c’est-à-dire les propriétés des systèmes physiques qui sont en principe mesurables) correspondent à des « opérateurs hermitiens » sur un espace de Hilbert (l’espace des états possibles d’un système). Et les fonctions d’onde qui décrivent les états d’énergie définie d’un « oscillateur harmonique » (un type de système physique très basique) sont exprimées en termes de « polynômes d’Hermite. »En mathématiques pures, la réalisation la plus célèbre d’Hermite a été de prouver en 1873 que le nombre e (la base des logarithmes naturels) est un « nombre transcendantal », c’est-à-dire un nombre qui n’est pas la racine d’un polynôme à coefficients entiers. Parmi les doctorants d’Hermite se trouvaient les mathématiciens renommés Henri Poincaré, Thomas Stieltjes et Henri Padé. Hermite est élu membre de l’Académie des Sciences et grand officier de la Légion d’honneur. En 1856, Hermite contracta la variole. Il a été soigné par une religieuse des Sœurs de la Miséricorde. La même année, et en partie grâce à l’influence du grand mathématicien Augustin-Louis Cauchy, il revient à la foi catholique. Selon les mots du célèbre mathématicien Émile Borel, « Hermite était profondément attaché à la foi catholique; c’était le séjour et le centre de sa vie. »