Un nuage sombre plane au-dessus des actions des banques canadiennes. La dette des ménages et des entreprises à travers le pays pourrait atteindre un point de basculement cette année. Cela pourrait éviscérer les cinq grandes valeurs bancaires du pays et menacer leurs dividendes lucratifs au cours des prochaines années.
Voici ce que vous devez savoir.
Récession au bilan
Il ne faut pas s’étonner que les Canadiens aient surabondé au cours des deux dernières décennies. Ce qui devrait vous surprendre, c’est le niveau et l’omniprésence de cette dette. À l’heure actuelle, les ménages canadiens ont une dette de 230 $ pour chaque tranche de 100 income de revenu disponible.
Pendant ce temps, la dette des entreprises représente 118% du produit intérieur brut (PIB) et la dette publique devrait atteindre 97% du PIB d’ici la fin de l’année. En d’autres termes, les ménages, les entreprises et le gouvernement ont emprunté plus qu’ils ne gagnent.
Cela pourrait déclencher un phénomène que Richard Koo, économiste en chef de l’Institut de recherche japonais Nomura, a appelé « récession du bilan. » En termes simples, c’est un environnement où une nation dépense plus d’argent pour rembourser sa dette que pour investir pour l’avenir ou pour croître.
Les valeurs bancaires sont risquées
Des récessions au bilan se sont déjà produites au Japon et dans l’Union européenne. Alors que la croissance économique stagnait, les actions bancaires de ces pays ont chuté. L’indice bancaire Stoxx 600, un panier des 600 premières banques européennes, a chuté de 43% cette année et se négocie désormais à son plus bas niveau depuis 1988. Une histoire similaire s’est déroulée au Japon.
Maintenant, il semble que cette crise pourrait frapper le Canada. Cela rendrait nos actions bancaires, en particulier les cinq plus importantes, risquées.
Les valeurs bancaires sont des pièges de valeur
Les cinq plus grandes valeurs bancaires du Canada ont été remarquablement stables cette année malgré la crise. La Banque RBC, par exemple, affiche une baisse de seulement 6 % depuis le début de l’année. La banque, ainsi que ses principaux rivaux, ont également évité les réductions de dividendes. Cela signifie que les banques canadiennes offrent maintenant les taux de dividendes les plus élevés du secteur bancaire mondial.
Cependant, une dette croissante et des taux d’intérêt proches de zéro pourraient menacer ce secteur. Les actions des banques canadiennes pourraient suivre la même trajectoire que celles de la zone euro si le gouvernement n’arrive pas à trouver un moyen de stimuler la croissance ou de réduire considérablement la dette. Surveillez de près ce secteur.
Comment éviter les actions bancaires zombies
Les problèmes d’endettement étant domestiques, les investisseurs peuvent les éviter en se concentrant sur les banques ayant une vaste présence internationale. La Banque de Nouvelle-Écosse (TSX: BNS) (NYSE: BNS) était probablement la banque la plus internationale au pays jusqu’à l’an dernier. En 2013, la banque était présente dans plus de 54 pays, dont la Turquie, la Russie et Taiwan. Depuis lors, il a réduit sa présence à seulement 33 sites à l’étranger.
Cela le place derrière RBC, qui est présente dans plus de 36 pays. En fait, 38 % des revenus de RBC sont générés à l’extérieur du Canada. La majeure partie de ses revenus est générée dans la plus grande et la plus robuste économie du monde: les États-Unis.
Cette exposition aux marchés étrangers rend RBC et la Banque Scotia relativement plus sûres pour les investisseurs qui souhaitent atténuer les risques que j’ai décrits ci-dessus. Les investisseurs exposés à l’autre, principalement les banques nationales, sont exposés à des risques beaucoup plus importants. La Banque Laurentienne, par exemple, génère 100 % de ses revenus au Canada.
Résultat net
L’économie canadienne est surendettée, ce qui pourrait mettre certaines de ses plus grandes banques en danger. Les investisseurs devraient se concentrer sur les banques ayant une présence internationale plus importante, comme RBC.
La poste Avertissement : Les Actions Des Banques Canadiennes Pourraient Devenir Des Zombies! apparu en premier sur The Motley Fool Canada.
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Vishesh Raisinghani, contributeur de Fool, n’a aucune position dans l’un des stocks mentionnés. The Motley Fool recommande la BANQUE DE NOUVELLE-ÉCOSSE.
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