La Chine a publié mercredi de nouvelles directives sur la censure de courtes vidéos, interdisant tout, des fétiches des pieds à l’usurpation de l’hymne national, alors que Pékin continue de réprimer les informations « nuisibles ».
La China Netcasting Services Association, l’une des plus grandes associations Internet soutenues par le gouvernement du pays, a publié une liste détaillée de 100 types de contenus que les plates-formes vidéo courtes doivent nettoyer.
Sujets politiques en tête de liste, y compris l’indépendance de Taiwan, la critique des dirigeants du Parti communiste et la parodie de l’hymne national chinois.
Les nouvelles règles couvrent également un large éventail d’autres sujets, notamment le « culte de l’argent », les opinions malsaines sur le mariage et l’amour et les images « non vérifiées » de manifestations et de rassemblements.
Ils s’appliquent également au contenu non vidéo des applications, y compris les sous-titres, les commentaires et les titres vidéo.
Au cours de l’année écoulée, Pékin a intensifié sa répression contre les contenus en ligne « illégaux », alors que le gouvernement renforce sa surveillance du Web chinois déjà fortement censuré, qui bloque de nombreux sites étrangers comme Google et Facebook.
En 2018, les autorités chinoises ont fermé 26 000 sites Web « illégaux » et supprimé environ six millions de publications en ligne contenant du contenu « vulgaire », a annoncé lundi l’agence de presse officielle Xinhua.
L’autorité chinoise du cyberespace a également effacé l’an dernier plus de 9 000 comptes sur des plateformes de médias sociaux chinois telles que l’application de messagerie WeChat et le Weibo de type Twitter, les accusant de diffuser des informations et des rumeurs « politiquement nuisibles ».
En plus de publier des directives sur le contenu interdit, l’internet association, soutenue par le gouvernement, qui comprend des entreprises de médias et de technologies d’État comme Alibaba et Tencent, a également publié mercredi des directives sur la gestion de courtes vidéos.
La liste encourage les opérateurs de vidéos courtes à introduire des comptes gérés par le gouvernement et l’armée chinois pour « améliorer l’offre de vidéos positives et de haute qualité ».
Il est également dit que les sociétés de vidéo courte devraient constituer des équipes d’audit de contenu « très à l’écoute politiquement » et que les censeurs vidéo devraient être formés par les autorités de radio et de télévision provinciales et nationales.
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