Temps de Détection du Diazépam, du Clonazépam et de l’Alprazolam dans le Liquide Buccal Recueilli Chez des Patients Admis à la Désintoxication, Après Une Prise Élevée et Répétée de Médicament

Contexte: Le Clonazépam, le diazépam et l’alprazolam sont des benzodiazépines Avec Sédatif, anticonvulsivant et effets anxiolytiques, mais leur prévalence dans l’abus de drogues et les surdoses de drogues est reconnue depuis longtemps. Lorsque les temps de détection des médicaments psychoactifs dans le liquide buccal sont rapportés, ils sont le plus souvent basés sur des doses thérapeutiques administrées dans les études cliniques. L’ingestion répétée de doses élevées, comme on le voit après un abus de drogues, est cependant susceptible de provoquer des échantillons positifs pendant de longues périodes. Les découvertes de drogues d’abus dans le liquide buccal prélevé sur les personnes emprisonnées peuvent entraîner des sanctions négatives, et la connaissance des temps de détection de ces drogues est donc importante pour assurer une interprétation correcte. Le but de cette étude était d’étudier la fenêtre temporelle de détection du diazépam, du clonazépam et de l’alprazolam dans le liquide buccal des toxicomanes admis à la désintoxication.

Méthodes: Vingt-cinq patients ayant des antécédents de toxicomanie lourde admis dans un service de désintoxication ont été inclus. Le liquide buccal a été prélevé quotidiennement le matin et le soir et des échantillons d’urine tous les matins pendant 10 jours, à l’aide du dispositif Intercept. Des échantillons de sang total ont été prélevés si le patient acceptait. Les niveaux de coupure dans le liquide buccal étaient de 1.3 ng / mL pour le diazépam, le N-desméthyldiazépam et le 7-aminoclonazépam et 1 ng /mL pour le clonazépam et l’alprazolam. Dans l’urine, les seuils de quantification étaient de 30 ng/mL pour l’alprazolam, l’alpha-OH-alprazolam et le 7-aminoclonazépam, de 135 ng/mL pour le N-desméthyldizépam et de 150 ng/mL pour le 3-OH-diazépam et pour tous les composés, le seuil pour les analyses de dépistage était de 200 ng/mL.

Résultats: Les temps de détection maximaux du diazépam et du N-desméthyldiazépam dans le liquide buccal étaient de 7 et 9 jours, respectivement. Pour le clonazépam et le 7-aminoclonazépam, les temps de détection maximaux dans le liquide buccal étaient respectivement de 5 et 6 jours. La durée maximale de détection de l’alprazolam dans le liquide buccal était de 2,5 jours. Aucune nouvelle ingestion n’a été suspectée dans aucun des cas, car les concentrations correspondantes dans l’urine diminuaient. Les résultats d’échantillons sanguins ont révélé que des doses élevées de benzodiazépines avaient été ingérées avant l’admission, ce qui explique les temps de détection plus longs dans les liquides oraux que ceux rapportés précédemment après la prise de doses thérapeutiques de ces médicaments.

Conclusions: Cette étude a montré que le liquide buccal pourrait être un milieu alternatif viable à l’urine lorsque l’abus de benzodiazépines est suspecté.

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