C’était un patron (round #6) pour Sock Madness 10, un concours de tricotage rapide. (Voir le groupe Sock Madness Forever pour plus d’informations.)
« Schweigt stille, plaudert nicht (Soyez silencieux, pas un mot, BWV 211) également connue sous le nom de « Cantate de café », est une œuvre profane de Johann Sebastian Bach composée dans les années 1730.
Sa première représentation a probablement eu lieu au café Zimmermann de Leipzig où Bach dirigeait régulièrement un ensemble musical. Dans ce qui est essentiellement un opéra comique miniature, Bach et son librettiste Picander se moquent de la nouvelle mode du café et de ses critiques à l’ancienne.
Coffee Cantata parle d’une jeune femme nommée Lieschen qui aime le café. Son père Schlendrian est mort contre tout plaisir caféiné. Dans un effort pour débarrasser sa fille de la mauvaise boisson, il menace de retirer toutes sortes de petits privilèges jusqu’à ce qu’elle obéisse. Mais Lieschen choisit le café avant tout. Ce n’est que lorsque Schlendrian a la brillante idée de jurer qu’elle ne sera pas autorisée à se marier qu’elle cède. Mais alors que le père se précipite pour trouver un mari, Lieschen révèle qu’elle fera partie du contrat de mariage qu’elle soit autorisée à préparer du café quand elle le souhaite.
La pièce se termine ainsi : « Les chats n’abandonnent pas la souris, les filles restent des sœurs-café. La mère adore son habitude du café et grand-mère l’a aussi bu, alors qui peut blâmer les filles! »
Le va-et-vient entre père et fille n’a pas de prix, tout comme la solution de Lieschen au conflit. (Cette petite astuce n’existe pas dans le texte de Picander; apparemment, Bach a lui-même ajouté cette torsion de l’intrigue.)
Ne pouvez-vous pas simplement imaginer la jeune femme enjouée portant les chaussettes de ce motif sous ses jupons pendant qu’elle donne la fuite à son père? L’ensemble de la pièce musicale est si délicieux et charmant, il est évident que Bach a apprécié son métier autant que Lieschen a apprécié son café. J’espère que vous aimerez autant tricoter et porter ces chaussettes.
Les motifs de points de ces chaussettes proviennent de Lisl Fanderls « Bäuerliches Struck » (vieux tricot paysan des régions alpines), une collection de motifs en 3 volumes, où vous pouvez trouver de nombreux autres motifs de points à jouer dans vos propres créations.