Les protéines de point de contrôle du cycle cellulaire ataxie-télangiectasie-kinase mutée et liée à Rad3 (ATR) et sa kinase de point de contrôle effecteur principal en aval 1 (CHK1) empêchent l’entrée de cellules avec de l’ADN endommagé ou incomplètement répliqué dans la mitose lorsque les cellules sont mises au défi par des agents dommageables à l’ADN, tels que radiothérapie (RT) ou médicaments chimiothérapeutiques, qui sont les principales modalités de traitement du cancer. Cette régulation est particulièrement évidente dans les cellules présentant un point de contrôle G1 défectueux, caractéristique commune des cellules cancéreuses, en raison de mutations p53. De plus, l’ATR et/ ou la CHK1 suppriment le stress de réplication (RS) en inhibant l’excrétion d’origine, en particulier dans les cellules avec des oncogènes activés. Ces fonctions d’ATR/CHK1 en font des cibles thérapeutiques idéales. Des inhibiteurs de l’ATR/CHK1 ont été mis au point et sont actuellement utilisés soit en monothérapie, soit en association avec une radiothérapie ou une variété de chimiothérapies génotoxiques dans des études précliniques et cliniques. Ici, nous passons en revue l’état du développement des inhibiteurs de l’ATR et de la CHK1. Nous discutons également des mécanismes potentiels par lesquels l’inhibition de l’ATR et de la CHK1 induit la destruction cellulaire en présence ou en l’absence d’agents endommageant l’ADN exogène, tels que la RT et les agents chimiothérapeutiques. Enfin, nous discutons des interactions de létalité synthétique entre l’inhibition de l’ATR / CHK1 et les défauts d’autres voies / gènes de réponse aux dommages de l’ADN (DDR).