Orani Joao Tempesta se dresse sur la montagne Corcovado, qui abrite la célèbre statue du Christ Rédempteur. Le nombre de Brésiliens qui s’identifient comme catholiques a diminué d’au moins 9 millions, selon un sondage local la semaine de Noël. (Photo de YASUYOSHI CHIBA / AFP / Getty Images)
Serait-ce parce que le pape est argentin que les Brésiliens se sont détournés du catholicisme?
Nah…. Bien sûr que non.
Les raisons varient selon les personnes, mais l’Église catholique perd ses fidèles au Brésil. L’exode en cours de l’église dans ce qui est la plus grande nation catholique du monde a fait perdre encore 9 millions de fidèles entre octobre 2014 et décembre 2016, a indiqué cette semaine une enquête de la société de sondage locale Datafolha.
Il y a deux ans, 60% de la population brésilienne était catholique pratiquante. Mais cela a chuté à 50% en 2016, car moins de gens vont à l’église. Les chiffres inférieurs ne sont pas de bon augure pour l’expansion des catholicismes au Brésil. Moins de fidèles signifie que moins de personnes sont mariées par des prêtres, ce qui rend d’autant plus difficile pour les nouvelles familles de baptiser les nouveau-nés dans la foi catholique, y compris ceux qui ont grandi catholiques. Toute personne autrefois élevée catholique et qui voudrait revenir dans le sillon de la messe, et qui n’était pas mariée dans le système, ne pourra pas aller jeter les sacrements traditionnels si elle n’est pas baptisée ou mariée par un prêtre. L’église ne baptise pas les bébés qui ne sont pas nés de parents mariés par des prêtres catholiques. Les divorcés sont également interdits de communion dans l’église, officiellement ou par défaut. Aucun divorcé n’a à dire à une paroisse qu’il est divorcé, mais sa propre autorité morale peut l’empêcher d’y aller lorsqu’il sait qu’il ne peut pas recevoir la communion, une caractéristique de la messe catholique. Tout cela ajoute au gonflement supplémentaire des rangs des anciens fidèles de l’église catholique.
Le déclin du Brésil sur deux ans a diminué de 14 % dans un scénario pire, compte tenu de la marge d’erreur. Dans ce scénario, la baisse s’élève à 20 millions de fidèles catholiques en moins, soit l’équivalent de la population de Sao Paulo.
Perdre sa religion ne signifie pas toujours abandonner Jésus ou croire en Dieu. Mais au cours des deux dernières années, le pourcentage de Brésiliens qui disent ne pas avoir de religion a plus que doublé, passant de 6% à 14%.
Le Brésil va dans la direction opposée à l’Eglise catholique, dont le chef est le Pape François d’Argentine.
Le taux de croissance de la population mondiale est de 1,21% par an, et les catholiques croissent à 1,28%, tandis que les évangéliques augmentent de 2,12% et les pentecôtistes augmentent de 2,20%. Les autres religions croissent à un taux de 2,21% tandis que les agnostiques croissent à 0.36% et les athées à un minuscule 0,05%.
Suivez-moi sur Twitter ou LinkedIn.