Pertes vaginales chroniques – Magazine O& G

Problèmes de perception

Chaque praticien de la santé féminine connaîtra la femme (souvent jeune) qui se plaint d’une VD chronique lourde, mais sans autres symptômes anormaux, et avec un examen tout à fait normal et des tests négatifs pour l’infection. Ces patients sont souvent également préoccupés par les mauvaises odeurs, mais admettent que personne d’autre n’en est conscient. Très probablement, la patiente est devenue convaincue qu’elle est anormale via des sources Internet ou des partenaires sexuels. Il y en a d’autres qui ont des tendances obsessionnelles compulsives qui les font se concentrer sur leur VD.

La patiente aura généralement commencé à porter des protège-pantalons, souvent 24 heures par jour, et peut utiliser une variété de produits d’hygiène féminine. Elle est souvent angoissée et désireuse que le VD lourd soit « réparé ». Un diagnostic de normalité n’est généralement pas rassurant, car sa préoccupation est que la décharge soit réduite, qu’elle soit normale ou non.

Cela peut être une consultation très difficile. Il faut résister à la pression des patients pour essayer plus de traitements et, au lieu de cela, des conseils sur la gestion de la sortie devraient être donnés. Cela implique d’expliquer le concept d’une « plage » de décharge normale et de progresser vers une acceptation de cette situation. Il s’agit également de recommander une réduction ou une suppression de l’utilisation des protège-slips et des produits d’hygiène féminine. Changer de sous-vêtements pendant la journée au lieu de porter des sous-vêtements peut aider et réduire le recours à des vêtements occlusifs est recommandé.

Conclusion

La DMV anormale est souvent supposée être infectieuse. Cependant, il existe un certain nombre d’affections vulvaires et vaginales non infectieuses courantes et peu communes qui doivent être prises en compte pour aider nos patientes.

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