Perte de poids pour la fertilité
Les femmes aux prises avec l’infertilité peuvent souvent améliorer leurs chances de tomber enceintes et de rester enceintes en apportant des changements nutritionnels et de style de vie, associés à un traitement par des praticiens de la santé qualifiés. Cela est particulièrement vrai lorsqu’une femme est en surpoids modéré à significatif. Bien que les chercheurs médicaux ne soient pas parvenus à une conclusion définitive, certaines recherches montrent que même une petite perte de poids peut augmenter la fertilité. Bien que le surpoids ne soit pas en soi une cause d’infertilité, il peut contribuer aux déséquilibres existants, ainsi qu’affecter la libido et la fonction sexuelle.
Pour les femmes, le poids peut affecter l’ovulation. Les cellules adipeuses stockent les œstrogènes, et de nombreuses femmes de notre société occupée et stressante ont déjà un déséquilibre œstrogénique. Lorsque les taux d’œstrogènes sont trop élevés, l’ovulation peut être retardée ou altérée. Cela peut également contribuer à des problèmes avec la phase lutéale (la seconde moitié du cycle menstruel).
Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) peuvent particulièrement bénéficier de la perte de poids. Ce trouble endocrinien provoque généralement des problèmes d’ovulation. Une étude de 2016 de l’Institut national de la santé a suivi 187 femmes atteintes de SOPK qui étaient toutes traitées avec du clomiphène (Clomid), un médicament qui induit l’ovulation. Les femmes ayant reçu du clomifène seules avaient un taux d’ovulation de 44,7% et un taux de natalité vivante de 10,2%. En revanche, les femmes qui ont perdu du poids grâce à l’alimentation et à l’exercice, en plus du traitement au clomiphène, avaient un taux d’ovulation de 62% et un taux de natalité vivante de 25%.*
Bien qu’il puisse être difficile de faire les changements nécessaires pour perdre du poids tout en gérant le stress de l’infertilité, même de petites quantités de perte de poids peuvent être bénéfiques. Certains médecins pensent que perdre même 5% du poids corporel peut rétablir une ovulation normale et réduire le besoin de médicaments pour la fertilité. La perte de poids modérée avant la grossesse réduit également les risques de complications telles que le diabète gestationnel et réduit les risques de césarienne.
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