L’IRC est principalement progressive et conduit à une maladie rénale terminale (IRT) et à la nécessité d’un traitement de remplacement rénal (c.-à-d. dialyse, greffe). Bien qu’il ne puisse pas être guéri, il peut être contrôlé et géré dans une large mesure. L’IRC est un facteur de risque cardiovasculaire important et la majorité des patients atteints d’IRC décèderont avant d’atteindre l’IRC. À mesure que la fonction rénale diminue, des complications telles que l’anémie et l’hyperparathyroïdie se développent et peuvent contribuer à l’aggravation de la maladie cardiovasculaire et de l’ostéodystrophie rénale, respectivement. Le contrôle glycémique est directement en corrélation avec le développement de la néphropathie diabétique et la rapidité de progression vers une maladie rénale terminale.Alicic RZ, Rooney MT, Tuttle KR. Maladie rénale diabétique: défis, progrès et possibilités. Clin J Am Soc Néphrol. 2017 7 déc; 12 (12): 2032-45.https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5718284/http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28522654?tool=bestpractice.com Il existe des preuves que l’utilisation d’inhibiteurs de la SGLT2 empêche des résultats rénaux majeurs (p. ex., dialyse, transplantation ou décès dû à une maladie rénale) chez les personnes atteintes de diabète de type 2.Neuen BL, Young T, Heerspink HJL, et coll. Inhibiteurs de la SGLT2 pour la prévention de l’insuffisance rénale chez les patients atteints de diabète de type 2: une revue systématique et une méta-analyse. Diabète Endocrinol de Lancette. 2019 Novembre; 7 (11): 845-54.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31495651?tool=bestpractice.com L’optimisation du contrôle de la pression artérielle avec l’utilisation d’inhibiteurs de l’ECA ou d’agents antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II et la réduction de la protéinurie peuvent ralentir le taux de progression vers l’IRT et éventuellement nécessiter un traitement de remplacement rénal.