Journal International de Médecine moléculaire

  • Auteurs:
    • Keiko Ikeda
    • Kazuko Tsujimoto
    • Misao Uozaki
    • Mitsunori Nishide
    • Yukiko Suzuki
    • A. Hajime Koyama
    • Hisashi Yamasaki
  • Voir les affiliations

    Affiliations: Division de Virologie, Département de Médecine Cellulaire et Moléculaire, École Supérieure de Médecine, Université de Médecine de Wakayama, Wakayama 641-0011, Japon, Division de Virologie, Département de Médecine Cellulaire et Moléculaire, École Supérieure de Médecine, Université de Médecine de Wakayama, 580 Mikazura, Wakayama 641-0011, Japon
  • Publié en ligne le: Juillet 1, 2011 https://doi.org/10.3892/ijmm.2011.739
  • Pages: 595-598
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Résumé

Il a été démontré que des extraits d’eau chaude de moutures de café et de solutions commerciales de café instantané présentaient des activités antivirales et virucides marquées contre le virus de l’herpès simplex de type 1 (HSV-1). Plus précisément, il a été montré que la caféine et le formiate de N-méthyl-pyridinium inhibent la multiplication du HSV-1 dans les cellules HEp-2. La présente étude a examiné les propriétés virologiques et l’activité antivirale de l’acide caféique contre le HSV-1. L’acide caféique inhibe la multiplication du HSV-1 in vitro, tandis que l’acide chlorogénique, un ester d’acide caféique associé à l’acide quinique, ne le fait pas. Ces réactifs n’ont pas eu d’effet virucide direct. La courbe de croissance en une étape du HSV-1 a montré que l’ajout d’acide caféique 8 h après l’infection (i.p.h.) n’affectait pas de manière significative la formation de virus descendants. Une analyse de l’influence du temps d’addition de l’acide caféique a révélé que l’addition à un moment précoce après l’infection inhibait remarquablement la formation de virus infectieux de descendance dans les cellules infectées, mais son addition après 6 h p.i. (c’est-à-dire le moment de l’achèvement de la réplication du génome viral) n’inhibait pas efficacement ce processus. Ces résultats indiquent que l’acide caféique inhibe la multiplication du HSV-1 principalement avant la fin de la réplication de l’ADN viral, mais pas par la suite. Bien que l’acide caféique ait montré une certaine cytotoxicité par incubation prolongée, l’activité antivirale observée n’est probablement pas le résultat secondaire de l’effet cytotoxique du réactif, car l’inhibition de la multiplication du virus a été observée avant l’apparition de la cytotoxicité notable.

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