Statistiques canadiennes sur la circoncision
La politique de circoncision néonatale de la Société canadienne de pédiatrie (SCP) depuis 1975 est qu’il n’existe aucune indication médicale pour la circoncision néonatale masculine. Wirtz a compilé autant de données sur la circoncision qu’il le pouvait pour les exercices de 1971 à 1979. Bien que l’incidence ait été assez élevée au début (l’Alberta a signalé une incidence de 67,5 % pour l’exercice 1971), Wirtz a constaté une incidence généralement en baisse de la circoncision néonatale au Canada.1 L’incidence de la circoncision néonatale non thérapeutique masculine a continué de diminuer et certaines provinces ont commencé à retirer la circoncision non thérapeutique du barème des prestations de leurs régimes d’assurance maladie dans les années 1980.
La CPS a publié une nouvelle déclaration en 1996, la circoncision néonatale Revisitée, qui a renforcé sa position contre la circoncision néonatale en recommandant que » la circoncision des nouveau-nés ne devrait pas être pratiquée systématiquement. »La mort d’un nourrisson d’une hémorragie post-circoncision a contribué à un consensus national croissant en faveur de l’intégrité génitale.2 Tous les régimes provinciaux d’assurance maladie ont maintenant retiré la circoncision néonatale masculine non thérapeutique du calendrier des procédures couvertes en raison de l’absence de prestations pour la santé. Au moins un grand hôpital a suspendu définitivement l’exercice de la circoncision néonatale non thérapeutique.3 Ces facteurs, et peut-être un mouvement plus large vers la santé holistique, ont entraîné une baisse du taux de circoncision néonatale au Canada.4
Bien que l’incidence de la circoncision masculine néonatale varie fortement d’une région à l’autre au Canada, l’incidence globale de la circoncision masculine néonatale diminue partout au Canada. L’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) a signalé l’incidence la plus élevée, mais Terre-Neuve-et-Labrador n’a signalé aucune circoncision en 2003. Le Québec et les provinces de l’Atlantique ont traditionnellement eu une faible incidence de circoncision néonatale masculine (sauf à l’Î.-P.-É.).5
Les statistiques sur l’incidence de la circoncision néonatale masculine au Canada provenaient auparavant du nombre de prestations d’assurance versées par les régimes provinciaux d’assurance maladie. Cette source d’information n’est plus disponible car une prestation n’est plus versée pour la circoncision néonatale non thérapeutique masculine.
Le Collège des médecins et chirurgiens de la Saskatchewan, dans un mémorandum aux médecins de la Saskatchewan, décourage fortement la circoncision des enfants de sexe masculin.
L’Institut canadien d’information sur la santé, qui a repris en 1994 la base de données nationale sur les hôpitaux de Statistique Canada, rapporte qu’au cours de l’exercice 1996-1997, la circoncision était pratiquée en tant qu’intervention primaire sur environ 20 % des nouveau-nés masculins canadiens, mais qu’en 2005, ce taux était tombé à 9,2 %, ce qui porte le taux d’intégrité génitale à 90,8 %.
L’Association pour l’intégrité génitale conserve les meilleures données statistiques disponibles sur l’incidence croissante de l’intégrité génitale masculine au Canada. Voir les statistiques provinciales pour l’information province par province jusqu’en 2003.
- Wirtz JL. Pratiques actuelles de circoncision : Canada. Pediatrics 1980; 66(5): 705-8.
- Jackie Smith. Le consensus croissant contre la circoncision. National Post, Toronto, 30 août 2002.
- Jen Skerritt. MD discipliné après un mauvais bébé circoncis: A essayé de cacher l’erreur aux parents. Presse libre de Winnipeg. Winnipeg, Manitoba, Canada. Mardi 18 juillet 2006.
- Taux de circoncision réduits au cours des 30 dernières années. The Gazette, Montréal, jeudi 23 mars 2006 : A13.
- Andrea MacDonald. N.-É. les circoncisions continuent de baisser: la province a le deuxième taux le plus bas au pays. Halifax Daily News, le samedi 25 mars 2006.