Horloge de Corpus

Animation simplifiée de l’échappement, et des disques « seconde » et « minute ». Pour plus de clarté, chaque « minute » est divisée en seulement 10 « secondes », chacune 6 fois plus longue qu’une seconde ordinaire, et le disque « minute » est plié vers la droite. Les lignes vertes représentent des fentes dans les disques rotatifs, tandis que les lignes bleues représentent des fentes fixes.

Ouvert pour montrer son intérieur

L’horloge Corpus est un produit de l’horlogerie mécanique traditionnelle. Il dispose du plus grand échappement sauterelle au monde, un mécanisme à faible frottement permettant de convertir le mouvement du pendule en mouvement de rotation tout en redonnant au pendule l’énergie nécessaire pour maintenir son oscillation. L’échappement grasshopper était une invention du célèbre horloger du XVIIIe siècle John Harrison, et Taylor voulait que l’horloge Corpus soit un hommage au travail de Harrison. Comme « personne ne sait comment fonctionne un échappement de sauterelle », Taylor « a décidé de tourner l’horloge à l’envers » pour que l’échappement, et la roue d’échappement qu’il tourne, soient la caractéristique déterminante de son horloge.

Le mécanisme de l’horloge Corpus est entièrement commandé mécaniquement, sans aucune programmation informatique, et l’électricité n’est utilisée que pour alimenter un moteur, qui enroule le mécanisme, et pour alimenter les LED bleues qui brillent derrière les fentes du cadran de l’horloge. L’horloge présente de nombreuses caractéristiques inattendues et innovantes; par exemple, le pendule s’arrête brièvement à des intervalles apparemment irréguliers, et le Chronophage bouge sa bouche et clignote des yeux. Taylor l’explique comme suit:

Les paupières dorées traversent l’œil et disparaissent à nouveau en un instant; si vous ne regardez pas attentivement, vous ne le remarquerez même pas… Parfois, vous verrez même deux clignotements en succession rapide. Le clignotement est effectué par une commande à ressort cachée, contrôlée dans la meilleure tradition des horlogers londoniens du XVIIe siècle. Le ressort est enroulé à l’intérieur d’un logement visible monté sur la grande roue dentée dépassant visiblement du fond du mécanisme. Alors que l’énorme pendule sous l’horloge berce le Chronophage alors qu’il fait le tour de la grande roue d’échappement, chaque mouvement vers l’arrière et vers l’avant est utilisé par les embrayages à sprag pour enrouler le ressort d’entraînement. Une étape de position empêche le ressort d’être survolé tout en permettant au ressort d’être prêt à un instant pour déclencher le clignotement. Le mécanisme est libéré par une molette à espacement semi-aléatoire de sorte que le clignotement a lieu à n’importe quelle position dans le mouvement de va-et-vient du pendule. Un autre mécanisme à molette choisit un simple ou un double clignotement tandis que l’amortisseur d’air au sommet du train d’engrenages ralentit l’action à un rythme réaliste.

L’horloge de corpus devrait pouvoir fonctionner avec précision pendant au moins deux cents ans.

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