Gestion de l’entropion cicatriciel de la paupière supérieure

Objectif: Il y a peu de données publiées sur la gestion de l’entropion cicatriciel de la paupière supérieure. Nous rendons compte de nos résultats en utilisant des techniques telles que le repositionnement des lamelles, la récession ou l’augmentation et la rotation du tarse terminal.

Conception: Série de cas rétrospectifs observationnels.

Participants: Des cas consécutifs d’entropion cicatriciel de la paupière supérieure de deux centres oculoplasiques spécialisés (Unité cornéoplasique, East Grinstead, Royaume-Uni et South Australian Institute of Ophthalmology, Adélaïde, Australie) ont été examinés sur une période de 7 ans.

Méthodes: Tous les patients ont subi un repositionnement lamellaire antérieur ou une rotation tarsienne terminale.

Principales mesures des résultats: Le succès a été défini par deux définitions: le succès anatomique a été défini lorsque la marge du couvercle a été rétablie à sa position normale. Le succès complet a été défini là où il n’y avait pas de cils touchant le globe. Le gain ou la perte (≤ ou ≥2 lignes de Snellen) de l’acuité visuelle la mieux corrigée à l’aide d’un diagramme de Snellen et la résolution de toute épithéliopathie cornéenne lors du suivi final ont également été enregistrés (notés par des consultants oculoplastiques expérimentés).

Résultats: Cinquante-deux interventions ont été effectuées sur 41 patients (11 bilatéraux). Tous les patients ont subi soit un repositionnement lamellaire antérieur, soit une rotation tarsienne terminale. Le trachome, la chirurgie antérieure du couvercle supérieur, le syndrome de Stevens-Johnson et le dysfonctionnement de la glande de meibomian étaient les diagnostics sous-jacents les plus courants. Quatre-vingt-dix-huit pour cent du groupe avaient une position anatomique normale du couvercle au moment du suivi. Neuf paupières (17%) du groupe présentaient une récidive de trichiase.

Conclusion: Cette grande série de cas démontre que l’entropion cicatriciel de la paupière supérieure est géré efficacement en utilisant des procédures impliquant une récession et un repositionnement. Nous recommandons d’éviter l’excision des tissus, en particulier dans les pathologies présentant un entraînement cicatriciel immunologique progressif.

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