La présente étude a examiné les facteurs influençant les captures par unité d’effort (CPUE) et a normalisé la CPUE du saumon rouge (Oncorhynchus nerka) provenant de la pêche hauturière dans le lac Toya, au nord du Japon. Un modèle linéaire généralisé (GLM), basé sur une distribution d’erreurs binomiales négatives, a été utilisé pour normaliser les données de capture et d’effort recueillies auprès des pêcheurs à la ligne, à l’aide de questionnaires et d’enquêtes d’entrevue pendant la saison de pêche (juin) en 1998, 1999 et 2001-2012. L’année, la semaine, la zone de pêche, le nombre de cannes à pêche, la durée de la pêche et l’Année × Semaine ont été les facteurs qui ont influencé de manière significative (P < 0,05) la CPUE. L’expérience de pêche des pêcheurs à la ligne n’a eu aucun effet significatif (P = 0,06) sur la CPUE. La limitation de la durée de la pêche, du nombre de pêcheurs et de cannes à pêche peut réduire la pression de pêche et assurer une gestion durable de la pêche. Les résultats de la présente étude sur les CPUE normalisées peuvent également être utiles pour affiner les modèles basés sur l’âge, tels que l’Analyse de population virtuelle (VPA‐ADAPT), pour les espèces de poissons du lac, études qui font actuellement défaut. Des études régulières et interdisciplinaires incluant des facteurs biophysiques sont nécessaires pour mieux comprendre les variations de l’abondance des espèces de poissons dans le lac et dans l’écosystème en général.