La cobaltite est un minéral sulfuré composé de cobalt, d’arsenic et de soufre, CoAsS. Ses impuretés peuvent contenir jusqu’à 10% de fer et des quantités variables de nickel. Structurellement, il ressemble à de la pyrite (FeS2) avec l’un des atomes de soufre remplacé par un atome d’arsenic.
Minéral sulfuré
(unité répétitive)
CoAsS
2.EB.25
Orthorhombique
Pyramidale (mm2)
(même symbole H-M)
Pc21b
a = 5,582 Å,
b = 5,582 Å,
c = 5,582 Å; Z = 4
Blanc argenté rougeâtre, gris acier violet à noir
Granulaire à massif, rarement sous forme de cristaux striés, pseudocubique.
À propos de la création de formes et de stries pseudo-cubiques
Parfait sur {001}
Inégale
Fragile
Métallique
Noir grisâtre
Opaque
6.33 g / cm3
Bien que rare, il est exploité comme une source importante de cobalt métallique d’importance stratégique. Les incrustations d’altération secondaire de l’érythrite, l’arséniate de cobalt hydraté, sont courantes.
Le nom vient de l’allemand Kobold, « esprit souterrain » en allusion au « refus » des minerais cobaltifères de fondre comme on s’y attend.
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Il se produit dans les dépôts hydrothermaux à haute température et les roches métamorphiques de contact. Il se produit en association avec la magnétite, la sphalérite, la chalcopyrite, la skuttérudite, l’allanite, la zoïsite, la scapolite, la titanite et la calcite ainsi que de nombreux autres sulfures et arséniures de Co–Ni. Il a été décrit dès 1832.
On le trouve principalement en Suède, en Norvège, en Allemagne, en Cornouailles, en Angleterre, au Canada, à La Cobaltera, au Chili, en Australie, en République démocratique du Congo et au Maroc.
La cobaltite peut être séparée des autres minéraux par des méthodes de flottation sélectives à pH contrôlé, où la récupération du cobalt implique généralement l’hydrométallurgie. Il peut également être traité avec des méthodes pyrométallurgiques, telles que la fusion éclair.