Closterium

Asexué: fission binaire d’une cellule parente partitionnée.

Sexuelle : Conjugaison pour former un hypnozygote.

Le complexe Closterium peracerosum-strigosum-littorale (C. psl) est un groupe d’algues charophycéennes unicellulaires et isogames qui est le plus proche unicellulaire par rapport aux plantes terrestres. Ces algues sont capables de former deux types de zygospores diploïdes dormantes. Certaines populations forment des zygospores au sein d’un seul clone de cellules (homothalliques), tandis que d’autres forment des zygospores entre différents clones de cellules (hétérothalliques). Les souches hétérothalliques ont deux types d’accouplement, mt(-) et mt(+). Lorsque des cellules de types d’accouplement opposés sont mélangées dans un milieu d’accouplement déficient en azote, les cellules mt(-) et mt(+) s’apparient et libèrent des protoplastes. Cette libération est ensuite suivie d’une fusion de protoplastes (conjugaison) conduisant à la formation d’une zygospore diploïde. Les phéromones sexuelles appelées protéines induisant la libération de protoplastes produites par les cellules mt (-) et mt (+) facilitent ce processus.

Une souche homothallique de Closterium forme des zygospores autofinancées par la conjugaison de deux cellules gamétangiales sœurs dérivées d’une cellule végétative. La conjugaison dans la souche homothallique se produit principalement à faible densité cellulaire et est régulée par un orthologue d’une phéromone hétérothallique spécifique au sexe.

Bien que l’autofécondation utilise la méiose, elle produit une variabilité génétique minimale. L’homothallisme est donc une forme de sexe qui est peu susceptible d’être maintenue de manière adaptative par un avantage lié à la production de variabilité. Cependant, la méiose homothallique peut être maintenue chez Closterium peracerosum comme adaptation pour survivre dans des conditions stressantes telles que la croissance dans des milieux appauvris en azote à faible densité cellulaire. Un avantage adaptatif proposé de la méiose est la promotion de la réparation par recombinaison homologue des dommages à l’ADN pouvant être causés par un environnement stressant

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