Caroline Bonaparte Murat devant la baie de Naples par François Gérard
C’est un honneur de figurer sur Un Guide de la vie de Gilflurt de Covent Garden, parlant de la sœur traîtresse de Napoléon, Caroline Bonaparte Murat.
On essaie de trouver des fonctionnalités de rachat dans Caroline, mais elles sont difficiles à repérer. Les biographes ont été assez méchants:
Caroline, avec une bassesse qui la fait ressembler à une reine monstrueuse de l’Antiquité, a trahi mari, frère et pays pour assouvir la soif de ses ambitions sans principes. (1)
Le ministre français des Affaires étrangères Talleyrand s’est montré plus généreux:
Madame Murat avait la tête de Cromwell sur le corps d’une femme bien formée. Né avec beaucoup de grandeur de caractère, un esprit fort et des idées sublimes; possédant un esprit subtil et délicat, ainsi qu’une amabilité et une grâce, séduisant au-delà de l’expression; elle ne manquait de rien d’autre que l’art de dissimuler son désir de gouverner ; et lorsqu’elle échoua à atteindre sa fin, c’était parce qu’elle cherchait à l’atteindre trop rapidement. (2)
Pour lire l’article complet, cliquez ici. Si vous n’avez pas déjà visité le salon de Madame Gilflurt (« Glorieuses dépêches géorgiennes du long 18ème siècle »), je le recommande vivement. Une visite à Gin Lane est toujours agréable et instructive.
- » Note préliminaire » de W.R.H. Trowbridge dans Joseph Turquan, Les Sœurs de Napoléon, traduit et édité par W.R.H. Trowbridge (Londres, 1908), p. ix.
- Catherine Hyde Govion Broglio Solari, Anecdotes privées des Tribunaux étrangers, vol. 1 (Londres, 1827), p. 456.