Études de cas du cours

ÉTUDE DE CAS

La patiente A est une femme afro-américaine de 53 ans, avec 17 ans d’antécédents de diabète de type 2, d’hypertension et d’hyperlipidémie et 35 ans d’antécédents de tabagisme. Elle avait été dirigée vers une clinique de diabète pour une formation et une formation intensives sur l’autogestion du diabète au cours de cette période. Elle présente au bureau un essoufflement, un prurit et un œdème aigu des extrémités bilatérales. Sa pression artérielle est de 165/92 mm Hg, sa fréquence cardiaque de 94 battements par minute (fréquence et rythme réguliers) et sa respiration de 26 respirations par minute. Elle mesure 5 pieds 3 pouces et pèse 202 livres (IMC: 35,8). Le sang est prélevé et envoyé au laboratoire pour analyse, ce qui révèle des résultats anormaux (tableau 5).

ANALYSE EN LABORATOIRE

Test Résultats du patient A Plage cible
Hémoglobine 8,7 g / dL 11,0-12,0 g / dL
Créatinine 2.2 mg / dL 0,6–1,2 mg / dL
DFG 49 mL / min / 1,73 m2 90-120 mL / min / 1,73 m2
Albumine sérique 3,3 g / dL ≥4,0 g / dL
HbA1c 8.8% <7.0%
LDL 143 mg/dL <100 mg/dL
HDL 43 mg/dL >40 mg/dL (preferably >60 mg/dL)
Glucose (random) 186 mg/dL <140 mg/dL
Albumin-to-creatinine ratio 281 mg/g <30 mg/g
Calcium 8.7 mg/dL 8.4–9.5 mg/dL
Phosphorus 4.2 mg/dL 2.7–4.6 mg /dL
Hormone parathyroïdienne plasmatique 77 pg / mL 35-70 pg / mL
Tableau 5
Source: Compilé par l’auteur

Sur la base des résultats des biomarqueurs sériques, le patient A reçoit un diagnostic d’insuffisance rénale chronique de stade 3, avec un DFG de 49 mL / min / 1,73 m2 et une microalbuminurie profonde. Ce diagnostic est corroboré par l’élévation notée de la glycémie aléatoire et de l’HbA1c.

Le patient A souffre également d’anémie, avec un taux d’hémoglobine de 8.7 g / dL, et les premiers signes d’un trouble du métabolisme osseux et minéral. Elle est considérée comme à haut risque d’événement cardiovasculaire en raison de ses longues antécédents de diabète, d’hypertension, d’abus de tabac et d’hyperlipidémie, qui semblent tous incontrôlés.

Le patient A suit des cours d’autogestion du diabète dispensés par une infirmière autorisée et une diététiste autorisée. Un rappel d’aliments de 24 heures a démontré une alimentation riche en protéines et de la difficulté à se conformer au plan à faible teneur en glucides nécessaire pour contrôler sa glycémie. Sur une période de six mois, le patient a perdu et regagné 10 livres. Elle ne prend généralement pas de petit-déjeuner, a une salade à son bureau au travail pour le déjeuner et s’arrête généralement dans un restaurant de restauration rapide ou commande la livraison pour le dîner en raison de l’aggravation de la fatigue et de la perte d’énergie. Le patient A vit seul et n’aime pas cuisiner pour une seule personne. Elle admet également ne pas bien dormir et manger fréquemment au milieu de la nuit. Les objectifs du traitement comprennent la gestion du glucose, la régulation de la pression artérielle, l’éducation au sevrage tabagique et une diminution de l’apport en protéines.

Un plan de repas est créé pour le patient A orienté vers la perte de poids; le plan est faible en glucides sans être riche en protéines afin d’éviter d’autres dommages aux reins. La planification des repas est simplifiée et intègre des repas rapides faits maison ou des recettes de mijoteuse qui devraient réduire l’apport en matières grasses associé à un régime alimentaire principalement rapide. Un accent particulier est mis sur la nécessité de s’abstenir d’aliments riches en protéines et de manger à intervalles réguliers tout au long de la journée, y compris le petit-déjeuner.

Le besoin d’activité physique est vital pour le patient A et devrait aider à la perte de poids, au contrôle du stress et à la gestion de la pression artérielle. Le patient est encouragé à porter un podomètre et à travailler jusqu’à marcher 10 000 pas chaque jour. Elle est encouragée à commencer lentement et à augmenter son activité progressivement.

L’adhésion aux médicaments est une partie importante du plan de traitement du patient A. On lui prescrit des médicaments pour plusieurs de ses affections existantes, notamment le diabète, l’hypertension, l’anémie et les maladies cardiovasculaires. Les instructions pour ses médicaments contre le diabète incluent la justification du maintien d’un contrôle adéquat de la glycémie. Les antécédents du patient A révèlent un manque de contrôle glycémique, de sorte que l’observance des médicaments est primordiale et que l’éducation du patient comprend des instructions d’insulinothérapie. L’infirmière discute également de l’action, de la posologie, des effets secondaires et de la nécessité d’un inhibiteur de l’ECA nouvellement prescrit. On demande à la patiente A de surveiller sa tension artérielle à la maison et de signaler toute lecture élevée ou faible à son fournisseur de soins primaires.

L’éducation sur l’anémie est terminée, avec des explications supplémentaires sur la nécessité de tests supplémentaires pour déterminer si un supplément de fer ou un agent stimulant l’érythropoïèse est nécessaire. Pour prévenir les dommages liés aux maladies cardiovasculaires, la patiente A commence à prendre une statine pour aider à diminuer ses taux de lipides en conjonction avec un régime faible en gras. Un supplément de vitamine D est également recommandé en raison du taux élevé d’hormone parathyroïdienne.

Enfin, la patiente A est encouragée à effectuer une auto-surveillance de la glycémie, à effectuer des bilans réguliers avec son équipe de soins de santé et à faire un suivi avec un néphrologue pour entraver davantage la progression de la maladie rénale. Grâce à l’éducation et à la compréhension, la patiente A peut maintenir sa fonction rénale actuelle. Cependant, si elle continue sur sa voie actuelle, la progression vers une maladie rénale terminale pourrait être inévitable.

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